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Documentaire  - 2008  -
Présente les dangers liés aux pesticides - Durée 46 minutes -
Format mp4
Volume : 220 MB





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Dimanche 10 mai -
9h30 pour le café (amenez les brioches)
10h pour le film

Documentaire de Christoph Corves
et Delia Castinera
(Allemagne, 1998-52mn)
Production : One World Views Film, NDR


Quel est le point commun entre les montagnes péruviennes et les plaines de l’Idaho ?
On y cultive la pomme de terre. Mais la variété standard, qui s’impose partout, est fragilisée par les techniques modernes.
L’agriculture traditionnelle péruvienne, au contraire, préserve la biodiversité. Traditionnellement, les Péruviens cultivent quelque 5 000 variétés de pommes de terre. Mais seuls quelques privilégiés possèdent encore les graines de ces tubercules et les
connaissances ancestrales de leur culture. La plupart des paysans ont adopté les techniques occidentales, importées au Pérou
lors de la révolution verte dans les années soixante. Ils pratiquent la monoculture et cultivent de nouvelles variétés à haut rendement. Mais ces variétés hybrides ont besoin de plus d’eau, de pesticides et d’engrais.
De plus, les méthodes modernes ont des effets dévastateurs : résistance des parasites, maladies, appauvrissement des
sols… phénomènes aggravés par les changements climatiques provoqués par El Niño. Dans l’Idaho, la situation est encore
plus critique : les agriculteurs, qui ne cultivent qu’une seule variété, ont récemment vu leur récolte menacée par la prolifération
d’un champignon mutant. En dernier recours, ils ont dû traiter les plantes avec un acide puissant. Mais que se passerait-il si
la variété était totalement dévastée – par une maladie, un parasite, une sécheresse ? La monoculture entraîne la perte de la diversité du matériel génétique de la plante. D’où l’intérêt de conserver précieusement les 5 000 variétés péruviennes …


Suivi d'un débat animé par Bob Brac de la Perrière,
généticien des plantes
et coordinateur de l'
association BEDE