La gestion de l'eau devient pour toutes les villes mais plus encore pour celles soumises à un climat chaud et sec une préoccupation majeure. Elle concerne à la fois la (les) sources d'eau potable ainsi que leur assainissement et leur réutilisation (liquides et résidus solides). l'association est intervenue à de nombreuses reprises, notamment lors de la construction de la nouvelle station d'épuration.

La nappe souterraine qui longe le littoral constitue la seule source d'eau potable, les autres possibilités d'alimentations sont soit trop éloignées, soit déjà utilisées (ex la source du Lez qui aliment Montpellier), soit non potables (ex l'eau du Bas Rhône), soit bien trop chère (désalinisation).


Le captage dont la gestion est actuellement contrôlée par une société privée est d'environ 20 m3/heure et son augmentation est d'environ 2%/an

La distribution de l'eau est entachée par des pertes importantes, de l'ordre de 25%, dues pour l'essentiel à la mauvaise qualité des canalisations.
De la même façon, le retour des eaux usées perd environ 20% de l'eau captée, qui donc ne retourne pas aux eaux usées.

La nappe phréatique est mal connue, mais des pompages excessifs ont déjà eu lieu, entrainant une sur salinité de l'eau qui a conduit à la baisse importante du captage  pour éviter sa pollution définitive par l'eau de mer.

De nombreuses maisons disposent de forages installés sans que la municipalité ne puissent intervenir pour en réglementer l'utilisation. Ces forages, très intéressants pour leurs propriétaires, offrent toutefois de nombreux inconvénients :
- La qualité de l'eau pompée n'est pas contrôlée.
- Le pompage s'effectue sans respect des conditions climatiques (ex sécheresse) qui normalement devraient le réglementer.
- Les eaux usées traitées ne sont pas facturées aux propriétaires des forages.
Le traitement des eaux usées
L'accroissement de la population a nécessité l'implantation d'une nouvelle station d'épuration en avril 2000
Constatations
L
a commune ne tire pas parti de l'eau de sortie de la station, dont le niveau de pureté la rendrait pourtant utilisable pour l'agriculture.
Que faire des boues et résidus solides ?
En accord avec une politique plus respectueuse de l'environnement, nous souhaitons voir se développer des solutions alternatives qui permettent :
- une réduction de l'eau consommée (toilettes sèches, jardins méditérranéens..)
- une épuration de l'eau sans énergie et qui rende une eau quasi réutilisable (ex phyroépuration)